L’homme qui a tué son ex-femme par jalousie restera en prison
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STJ : L’homme qui a tué son ex-femme par jalousie restera en prison
BRASÍLIA – Le président de la Cour supérieure de justice (STJ), le ministre Raphael de Barros Monteiro Filho, a rejeté une demande de mise en liberté provisoire présentée par la défense d’Antônio Aparecido da Silva. Il est en prison pour le meurtre de son ex-femme, Geni Rodrigues da Silva, en 2007, dans l’État de São Paulo. Selon la plainte, Antônio Silva a invité son ex-femme à faire un tour et lui a tiré dessus à cinq reprises à l’intérieur de la voiture, provoquant sa mort. Puis, il a jeté le corps du pont qui relie les municipalités de São Paulo d’Atibaia et de Piracaia.
En refusant la mise en liberté provisoire à Antonio Silva, la Cour de justice de São Paulo a estimé que le crime avait été commis pour un motif futile (la jalousie), de manière préméditée et par dissimulation. Il a également compris que la nature et la gravité du crime démontrent l’absence de barrières morales et le danger du prisonnier, laissant supposer qu’en liberté, il pouvait mettre en danger l’ordre public.
Dans l’habeas corpus avec demande d’injonction déposée auprès du STJ, la défense d’Antônio Silva a affirmé qu’aucune condition n’autorisait la détention préventive. Le ministre Barros Monteiro a nié l’injonction parce qu’il a compris que le tribunal de São Paulo a démontré la présence des conditions qui permettent la détention préventive. Les mérites de l’habeas corpus seront jugés par le sixième panel du STJ. Le rapporteur est la ministre Maria Thereza de Assis Moura.
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