Resident Evil 5 + portrait Milla Jovovich
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-Trop d’action, peu de continuité.-
-Mon portrait de Milla Jovovich, plus ici –
*Avis écrit en 2012
les zombies sont un classique dans toutes sortes d’histoires d’horreur, que ce soit dans des livres, des films ou des jeux vidéo. Comme pour la recherche d’un être supérieur, nous avons toujours chassé un élément qui nous tourmentera la nuit. Que se passerait-il s’il y avait une saga présente dans presque tous les médias audiovisuels existants ?
Il y a, elle s’appelle ‘Resident Evil‘ (ou Danger biologique, comme il est connu par les terres japonaises). Que ce soit au milieu ou non, l’intrigue tourne toujours autour du sinistre multinationale ‘Parapluie’qui sème – accidentellement ou volontairement – un puissant virus biologique appelé ‘Virus T’
(une des rares choses qui respecte fidèlement la saga du septième art) qui s’étend dans toute la ville –« La ville du raton laveur »–
provoquer une apocalypse.
On parle d’une saga plus ou moins profonde qui est toujours là pour nous garder accrochés à une histoire qui, bien qu’elle ne ressemble en rien à l’original, nous laisse en vouloir plus pour le simple fait de vouloir savoir comment ça se termine. Quand on étire les choses, on se retrouve avec un produit frelaté qui n’est pas très convaincant, qui perd son originalité en cours de route et qu’il a besoin d’une « touche » capable d’imprimer cette fraîcheur de ses débutsoù les mystères étaient encore mystérieux et les zombies choquants et crédibles.
-La crédibilité est morte-
Tout cela était venu avec « Resident Evil 4 : l’au-delà » (avec Milla Jovovich et Wentworth Miller)
qui a atteint un point d’intérêt dans le récit en ajoutant un certain réalisme à la façon dont les morts-vivants agissent, menant l’histoire à une bataille finale dans laquelle nous pensions que tout serait réglé dans un film à venir. nous commençons « Resident Evil 5 : Vengeance »
plongés dans cette bataille épique qui nous a pris quatre films à atteindre, malheureusement expédiés au générique.
Nous voyons quelques minutes de flashbacks racontés par le protagoniste -bien reçus pour les nouveaux arrivants et ceux qui veulent se rafraîchir la mémoire- et, sans aucune explication, la caméra nous renvoie à Alice (Milla Jovovich, ‘Le cinquième élément’, ‘Jeanne d’Arc’
et toute la saga ‘Resident Evil‘ en tant que protagoniste absolu) dans une prison sous-marine où l’un de ses anciens compagnons – enlevé par l’ennemi – remplit la fonction de tortionnaire/interrogateur afin de lui soutirer des informations.
Jusqu’à ce que pour une raison inconnue, Alice se voit offrir son nouvel uniforme de combat semi-gothique, bien promu sur les affiches, qui ne sera pas diffusé tout au long de l’intrigue. Ensuite, dans une tentative de vision parallèle de l’histoire, un groupe d’assaut est présenté dans lequel nous apprécions l’agréable camée du protagoniste du jeu vidéo. ‘Resident Evil 4’Leon S. Kennedy (Johann Urb, ‘Chambre 1408’‘2012‘ O « L’entourage ») agissant en tant que chef. Le poids de l’intrigue de ce groupe sera minime, malgré ce que l’on suppose de leurs apparitions continues qui ne finissent jamais par aboutir à quelque chose de concret.
-Ne le laisse pas te voir bouger un doigt-
après s’être échappé-sans que le spectateur ne le comprenne parfaitement– depuis sa cellule, Alice fait face à plusieurs hordes d’irrationnels zombies, plus caractérisés que jamais. Un zombie « réaliste » doit être lent, avoir l’air désagréable et manquer d’aptitudes au combat, tout cela en raison de son état de putréfaction extrême.
Dans ce film, les zombies ne sont pourris que sur le visage et il faut enchaîner des combos de coups sans fin pour leur exterminationsans tenir compte du fait qu’ils courent à la vitesse des autres acteurs du film.
L’intrigue ramène l’ordinateur qui a développé des instincts meurtriers dans les premiers films, la chose la plus proche d’un méchant qui apparaît dans toute l’histoire. Gouvernez une installation sous-marine divisée en différents pavillons de simulation dans lesquels des villes célèbres du monde civilisé sont recréées. Là, la société ‘Parapluie’
expérimenter avec l’homme les différentes phases du virus pour les montrer aux différents pays leaders du monde, provoquant ainsi une accélération de l’apocalypse à travers une guerre biologique à l’échelle mondiale.
Le film aura plus d’ajouts tirés du jeu vidéo, comme Ada Wong (joué par Bingbing Li, qui n’a joué qu’à Hollywood dans l’échec ‘Le Royaume Interdit’; le reste des projets qui composent sa carrière sont uniquement d’origine asiatique), un personnage qui ressemble presque exactement à l’original -Curiosité assez rare dans un film commercial, puisqu’ils négligent généralement la relation entre les personnages originaux et les nouveaux-. Cependant, sa participation à l’intrigue laisse beaucoup à désirer puisque, peu de temps après son apparition, il perd peu à peu de l’importance.
‘Resident Evil 5 : Vengeance’est un titre qui ne remplit pas les objectifs minimaux, à défaut onéreux du plus important : faire le lien avec le film précédent. S’il n’avait pas la présence de la puissante Milla Jovovich, il se confondrait facilement avec un reboot de la saga. Les personnages des épisodes précédents manquent, et les quelques-uns qui restent ont à peine un poids d’intrigue.
Les effets spéciaux -sans compter la caractérisation des zombies- sont remarquables, dignes de faire de ce cinquième volet l’emblème de ce qui pourrait être la saga-icône du genre action et zombie. Mais ses bonnes intentions sont décimées par une mise en scène terrifiante et un scénario qui déloge complètement l’intrigue, tant dans le temps que dans l’espace.
-Des filles…
L’héroïne invincible n’est plus crédible depuis longtemps et Milla Jovovich continue d’être cataloguée dans un personnage médiocre qui ne va rien lui apporter de nouveau si ce n’est la perte de ses plus belles années.car le monde du cinéma oublie vite les acteurs de plus de trente ans.
..prendre des photos…
Tout cela dit,
L’idée est claire que la plupart des fans seront heureux s’ils se laissent emporter par sa nature spectaculaire, les chorégraphies élaborées et son esthétique apocalyptique ; mais les plus exigeants seront certainement déçus.
… va la chose-
Remarque : 4.2
Jorge Tomillo Soto-Jove
https://www.youtube.com/watch?v=Whk4Jkc9gDI
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