Test Fallout 76 PS4 / Xbox One / PC … Coeur brisé… – THM Magazine
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Fallout 4, l’amour brisé…
Pour une bonne fête des amateurs de RPG fabriqué aux États-Unis, Fallout c’est un peu LE crush, l’amour de longue date que l’on retrouve chaque fois el ce gentil collégien Jean Kevin tombant amoureux pour la première fois de Marie Sophie lors d’un bel après midi de printemps. Après l’annonce de Fallout 76 Via une première bande-annonce chatoyante, le cœur de Jean Kevin a commencé à battre la chamade et chaque cent d’avancement de l’installation du jeu de Bethesda nous provoquait des téléchargements nostalgiques au fond de notre âme. Allons-nous retrouver notre âme de collégien avec cet opus ? Pas si sûr…
Dites-moi Marie-Sophie, vous avez pris quelques balades…
Le cocktail d’un bon Fallout est un simple et trois complexes en termes d’équilibre global : un monde ouvert immense et ultra immersif, une liberté de tous les instants, des histoires infinies et beaucoup de bugs (oui ça peut paraître bizarre, mais c’est ce qui fait le charme d’un Fallout). A cause du scénario, sur le reste de l’ultra-classe : vous êtes l’un des premiers pionniers à démêler avril 76, 25 ans après un bombardement atomique majeur. Vous vous retrouverez donc dans les Appalaches avec la ferme intention de réprimande le contrôle d’une planète laissée à l’abandon.
Niveau moteur graphique, on le savait depuis un petit moment, mais cela faisait quand même mal au cœur : on est clairement en train de jouer à Fallout 4 (la plupart de ses défauts n’ayant pas été corrigés). Le hic dans tout ça, c’est que le rendu global est complètement inégal avec des parties de la carte absolument magnifiques et d’autres… complètement catastrophiques (et ce, même en ultra niveau PC).
Ne parlons pas des bugs, très honnêtement, on le sait depuis des années : quand on achète un jeu Bethesda jour un (notation sur PC), le jeu est globalement truffé de bugs et la prévision est qu’il reste 2 patchs (avec un premier patch day one de 54 Go) en moins d’un mois. Cependant, on peut complètement s’étouffer lorsque l’on voit le système de menu absolument honteux et qui est un vrai monument de conception non ergonomique au possible (pire, on retrouve exactement les memes bugs que Fallout 4, histoire de bien vous montrer que de ce côté, les développeurs n’ont clairement pas cherché à innover une seule seconde).
Au niveau de l’univers, les principaux codes de Fallout sont respectés et on les renvoie à un monde ouvert absolument immense et avec une garantie des dizaines d’heures (pour ne pas dire des centaines) d’exploration tant le monde des Appalaches est fourni. Cet opus de Fallout est jumelé à une survie clairement orientée et il faudra jongler très fréquemment entre votre jauge de vie, de faim et de soif. Certain diront que cet axe du gameplay es trop appuyé et qu’on se retrouve trop souvent à devoir farmer des éléments de survie mais cette intensité sera probablement patchée dans les futures versions du jeu et il est vrai que pas mal de gens réclamaient une orientation plus « survie » pour les prochains Fallout donc le choix n’est pas complètement stupide.
Un saule MMO léger bien fondu…
La nouveauté de Fallout repose sur l’idée de ne mettre aucun PNJ et de rendre le jeu massivement en ligne. En conséquence, Fallout 76 est devenu une sorte de MMO plus diabolique que jamais. En effet, exit donc les PNJ supportent une immersion renforcée et offrent une grande profondeur scientifique et accueillent beaucoup de ce que « FedEx » ou vous demande d’aller d’un point A à un point B à l’autre bout de la carte sans aucune logique réelle.
Idem concernant les événements d’instance chers au MMO visant à regrouper les joueurs pour les fédérer autour d’un objectif commun pour récupérer du loot intéressant. Ici encore, pourquoi pas ! Séoul gros problème, sur les instances du monde, il n’est pas rare de n’être qu’une dizaine de personnes qu’il ne cohabite absolument pas… Et oui ! Le core gamer Fallout ont tellement pris l’habitude de jouer seul qu’ils n’ont absolument pas le réflexe (ni d’ailleurs l’envie) de se «grouper» pour faire des instances.
Concernant le PvP, aussi, c’est 0 pointé, plus d’être terriblement mal conçu (par exemple, permettre le camp autour de point stratégique pour TK les joueurs à l’infini histoire de les farmer), il n’aporte absolument rien et il est très rare de rencontrer des joueurs belliqueux. Conclusion, cette fonctionnalité n’aport vraiment pas grand-chose, pire, sur un mal à comprendre pourquoi Bethesda l’a jouée dans son jeu (et ce sentiment bien précis revient malheureusement trop souvent).
…Mais tout n’est pas à jeter !
Il est vrai que le rayon des éléments positifs est maigre mais on pourra noter le système d’expérience avec les cartes perk qui vont vous permettre très naturellement de personnaliser les compétences de votre personnage et surtout de pouvoir les changer à volonté. De ce côté-là, c’est un vrai plus par rapport à la saga des Fallout car les compétences de votre personnage peuvent être complètement évaluées au gré des heures de jeu (comme par exemple basculer d’un expert en pirage informatique en expert a rifle de chasse).
Toujours dans les petits plus très agréables, on peut également noter le système de craft qu’a fait son grand retour avec, pour le coup, un nom plus que confortable de possibilités de craft au niveau de votre équipement (arme & armure) aussi la possibilité de créer votre « base portable » que vous pourrez modeler à votre guise et transporter absolument partout dans le monde (et pourra notamment vous permettre de recycler et crafter bien plus facilement que si vous deviez revenir sans cessa à votre base comme c’est le cas dans les précédents Fallout).
Dernier petit point qui est pourtant très important : la qualité constante de la bande-son des Fallout. Ce dernier opus ne faiblit pas, notamment grâce à un Inon Zur toujours très inspiré et qui améliore l’immersion dans le monde des Appalaches. C’est toujours ça…
Test réalisé à partir d’une version PC de Fallout 76, quatre par l’éditeur
Notre averti
4.0
Clairement, Fallout 76 a brisé le coeur de la passion de la série, qui pleurent encore les décisions plus que discutables de Bethesda. Dans ce nouvel opus, on a clairement l’impression de jouer à un Fallout 4 moddé avec un MMO, quoiqu’on aurait ajouté des fonctionnalités sans vraiment chercher à obtenir une logique solide permettant de franchir le pas d’un jeu orienté uniquement vers un jeu massivement en ligne. Fallout 76 se transforme donc en un MMO médiocre orienté survie, sans grand intérêt, et que ne peut absolument pas rivaliser avec los poids lourds de la catégorie, et que ne peut même plus prétendre attirer les amateurs de jeux d’aventure en monde ouvert seuls . Bref, Marie Sophie a bien changé après son arrivée au CE2 du collège Raymond MMO. Jean Kevin a le coeur brisé et pleure à chaudes larmes en repensant à tous ses souvenirs qu’il avait eus avec elle. Mais une lueur d’espoir apparaît au fond du coeur de Jean Kevin lorsque la jeune ElsaScroll Six lui fit un signe amical, au fond de la cour.
les plus
Le système de carte Perks plutôt sympathique, l’ambiance sonore toujours aussi efficace, un monde immense et un système de craft plutôt étoffé.
le moins
Graphiquement à la ramase, les fonctionnalités du MMO qui ressemblent à Fallout, un mode PvP sans intérêt, un système de menu infâme et des quêtes FedEx à l’infini…
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