Aujourd’hui, nous parlions de la fin du support de Windows 7, ou plutôt de sa prolongation pour une durée exacte de trois ans, arguant également de l’existence d’alternatives pour le remplacer, et voici de nouvelles informations qui pointent vers un profond changement de stratégie de Microsoft pour les cycles de vie des versions du système.
Selon les informations fournies par Windows Central, l’entreprise envisage de revenir à cycle de publication de trois ans qui a rompu avec Windows 10, donc si c’est le cas, la prochaine version majeure de Windows, Windows 12, apparaîtrait sur la scène dès l’automne 2024. Ce nouveau cycle modifierait également le calendrier des mises à jour du système.
Ainsi, alors que le twist proposé serait, d’une part, un retour au passé le plus immédiat, comme ce fut le cas avec Windows Vista (2006), Windows 7 (2009), Windows 8 (2012) et Windows 10 (2015), le la nouveauté serait dans les mises à jour des versions actuelles, celles que Windows 10 recevait deux fois par an et que le lancement de Windows 11 souhaitait devenir annuel.
Aussi. Selon ces informations, les versions respectives de Windows n’en recevraient pas une ou deux, mais quatre mises à jour annuelles (appelés en interne « moments »), un par trimestre, y compris les nouvelles fonctionnalités et pas seulement les corrections de bugs ou les correctifs de sécurité (ces derniers ne sont pas touchés, semble-t-il). Cette nouvelle procédure serait mise en place en 2023 avec Windows 11.
Bien sûr, Microsoft a déjà été interrogé sur ces informations et la réponse a été typique, qui ne confirme ni ne nie. Dans le jargon du médium, Microsoft « ne commente pas les rumeurs ou les spéculations ». Cependant, quelques médias ont confirmé ces plans, du moins en ce qui concerne les discussions internes.
La question sous-jacente est pourtant complexe, car il s’agit d’un profond changement de paradigme, qui… quels bénéfices apporterait-il ? C’est-à-dire que Microsoft n’a pas besoin d’attirer les utilisateurs sur sa plate-forme, numéro un du segment qu’elle occupe. D’un autre côté, les problèmes avec chaque mise à jour de Windows sont une constante depuis des années et donc accélérer le rythme de développement et de publication ne semble pas être la meilleure solution.
Sans parler des professionnels qui s’appuient sur Windows et qui constituent l’un des groupes les plus délicats pour obliger les machines en production à se mettre à jour tous les trois ans… voire plus ? C’en est une autre : nouvelle version de Windows tous les trois ans, oui, mais… avec combien de temps de support pour chacune ? Ceci et les autres questions soulevées par le sujet ne sont pour l’instant que de la théorie.