Les supplications des utilisateurs ainsi que d’Intel et d’AMD semblaient prendre effet dans le tout-puissant Microsoft, où les chants des sirènes étaient sans aucun doute une lumière dans le noir pour tous ceux qui disposaient de plates-formes très performantes et qui allaient être exclus de Windows 11. Intel parvient à étendre la liste de prise en charge de ses processeurs, mais d’un autre côté, beaucoup d’autres vont être laissés de côté. AMD n’a pas subi le même sort et…
Intel obtient la compatibilité et le support de Microsoft pour Windows 11
C’est une petite victoire d’Intel sur AMD, mais en même temps un non-sens de la part de Microsoft, et on s’explique. Microsoft a confirmé que la prise en charge du processeur sera prochainement mise à jour avec un certain nombre de modèles de processeurs Intel très spécifiques, tandis que de nombreux autres seront laissés de côté malgré la même architecture.
Les nouveaux processeurs supportés par Microsoft appartiennent à Skylake-X et un seul à Kaby Lake, ce qui fait des boursouflures sur le réseau. Ces processeurs sont :
- i9-7960X
- i9-7980XE
- i9-7900XM
- i9-7920X
- i7-7800X
- i7-7740X
- i7-7940X
- i7-7820HQ
Comme nous le voyons et à l’exception du dernier QG, ils appartiennent tous à Skylake en tant qu’architecture, mais ils appartiennent à la plate-forme HEDT d’Intel et non à la gamme grand public où le 7700K et ses frères inférieurs sont laissés de côté.
Toute la gamme Kaby Lake est laissée pour compte, Microsoft bloquera les mises à jour
Le i7-7820HQ est le seul CPU pris en charge dans l’architecture Kaby Lake, pourquoi ? Parce que c’était le CPU qui utilisait le Microsoft Surface Pro et maintenant, Microsoft les prend en charge avec l’excuse/l’argument selon lequel il s’agit de l’un des périphériques sélectionnés qui sont livrés avec des pilotes modernes basés sur les principes de conception des applications de prise en charge déclarative du matériel et des composants (DCH).
Autrement dit, ce n’est pas un problème de matériel et d’architecture, c’est un problème de logiciel. Quelque chose de similaire semble se produire dans la première génération d’AMD Ryzen, des processeurs plus que capables de déplacer Windows 11 et que Microsoft laissera de côté avec ces déclarations :
Après avoir soigneusement analysé la première génération de processeurs AMD Zen en partenariat avec AMD, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’y avait aucun ajout à la liste des processeurs pris en charge.
La réponse est techniquement assez convaincante, mais il n’y a aucune preuve pour le montrer, car la société affirme que les appareils qui ne répondent pas aux exigences nécessaires subissent un 52% de plantages du noyau en plus Windows 11 que ceux qui sont déjà validés. Mais bien sûr, cela inclut également les appareils qui ne respectent pas la RAM ou le stockage, pas les CPU eux-mêmes, d’où la polémique avec la décision revenue à tel point que Microsoft a dû retirer son outil il y a deux mois. .
Est-il réel que Ryzen de première génération ainsi que Lac Kaby, Broadwell et Haswell fonctionnent-ils moins bien ou sont-ils dangereux ? Ou est-ce plutôt une excuse pour de nombreux utilisateurs de faire le saut vers un nouveau matériel ?