Les Forums de Dialogue organisent les premières réunions en 2020 et définissent les orientations de l’année

by Sally

Les Forums de Dialogue organisent les premières réunions en 2020 et définissent les orientations de l’année
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La première série de réunions du Forum de dialogue 2020 Coalition Brésil cela s’est passé les 24 et 25 mars et, pour la première fois, uniquement en format numérique, en raison de la distance sociale causée par l’épidémie de Covid-19. Trois de ces assemblées générales se tiennent annuellement. Au total, 114 représentants de 69 organisations y ont participé, avec une moyenne de 50 personnes par réunion.

L’ouverture a été faite par Laura Lamonica, coordonnatrice des relations institutionnelles à Coalition Brésil, qui a présenté brièvement les principales réalisations des Forums en 2019. Au cours de la dernière année, 12 assemblées générales se sont tenues avec tous les participants du Forum, totalisant 148 participants de 88 organisations, avec une moyenne de 24 participants et 18 organisations à chaque réunion. Parmi ceux-ci, 46% provenaient du secteur privé, 31% de la société civile, 14% du monde universitaire et 9% d’autres secteurs. De plus, il y a eu six réunions en face à face et en ligne des dirigeants. 90 personnes sont impliquées dans des Task Forces actives. Au total, 60 réunions, réunions en ligne et webinaires ont été organisés par les forums et les groupes de travail au cours de l’année. Toutes les actions et activités de la Coalition entreprises par le biais des forums et des groupes de travail pour mettre en œuvre la Vision d’avenir 2030-2050 sont disponibles sur la plate-forme du plan d’action.

Des actions de plaidoyer tout au long de 2019

Ensuite, Fernanda Macedo, coordinatrice de la communication et du plaidoyer chez Coalition Brésil, a montré comment le mouvement a organisé l’ensemble des propositions de sa Vision en deux piliers centraux – « Sécurité et lutte contre l’illégalité » et « Innovation dans le financement de l’occupation des sols » – déployés en 6 actions prioritaires. C’est cette synthèse de la Vision que la Coalition a présentée dans ses actions de plaidoyer. En 2019, 37 réunions ont été tenues avec le gouvernement, avec la participation de plus de 30 représentants de la Coalition et 81 des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, impliquant les ministères de l’agriculture (MAPA), de l’environnement (MMA), de l’économie (ME), Défense (MD), Science et Technologie (MCTIC) et Affaires étrangères (MRE), ainsi que des sénateurs et députés du Front parlementaire écologiste et du Front parlementaire agricole.

Le dialogue de ce mouvement avec le gouvernement s’est élargi et intensifié grâce à d’importants partenariats. L’Institut pour la démocratie et la durabilité (IDS) a contribué à la cartographie des membres du Congrès et des activités du Congrès impliquant des sujets d’intérêt pour la Coalition. Le Collaborative Advocacy Network (RAC) a suivi les projets de loi et les mesures provisoires sur ces sujets, et le Network for Political Articulation for Sustainability (RAPS) a permis un rapprochement avec les parlementaires impliqués dans l’agenda du mouvement.

Sur la base de ces travaux, la sous-commission agro-environnementale a été lancée le 5 juin, en lien avec la commission de l’environnement et du développement durable (CMADS) de la Chambre des députés. L’objectif est de créer un espace pour débattre de points d’intérêt commun entre les parlementaires des fronts environnementaux et agricoles. En plus de ces fronts, la CMADS et la Coalition, Instituto Pensar Agro (IPA) ont également participé à cette articulation. En décembre, lors de la COP 25, à Madrid, un débat sur les enjeux de la convergence agro-environnementale a également été promu, avec des députés de ces deux fronts.

Au cours de l’année, la Coalition a également agi avec force pour la défense du Code forestier devant le Congrès, avec une demande pour sa mise en œuvre effective et immédiate et contre plusieurs propositions qui le mettaient en danger. Pour cela, des vidéos ont été réalisées avec des porte-parole du mouvement et une campagne de presse pour donner de la visibilité au thème. Le mouvement a promu des dialogues avec MAPA, ME et MMA pour aligner le crédit rural sur les producteurs qui sont plus avancés dans la mise en œuvre du Code.

Autre sujet abordé en partenariat avec l’exécutif depuis 2019 est la destination des forêts publiques, l’une des six actions prioritaires de la Vision 2030-2050, avec un focus sur la lutte contre l’accaparement des terres et la déforestation illégale. Un dialogue à cet égard a été mené avec le Service forestier brésilien (SFB) et le Secrétariat fédéral du patrimoine (SPU).

Les initiatives axées sur l’Amazonie, lancées en septembre, ont également été présentées comme un temps fort de l’année – Be Legal with the Amazon et Amazônia Possível. Pourtant, comme action pour améliorer la science, compte tenu de la controverse qui a eu lieu dans le pays concernant les données sur la déforestation et le brûlage par l’Institut national de recherche spatiale (INPE), la Coalition a lancé le Rapport Brésil : Renseignements et données sur la couverture et l’utilisation des terres, le résultat d’un débat tenu en 2018, qui souligne le leadership du pays en matière de technologie de télédétection. (Pour plus d’informations sur les faits marquants 2019, consultez notre rapport d’activité).

Enfin, pour guider la réflexion de tous les Forums, les orientations approuvées pour l’année par le Groupe Stratégique des Coalition Brésil, qui comprennent des liens plus étroits avec le Congrès et la promotion de l’engagement du secteur privé. Découvrez les lignes directrices 2020 ici.
Voir ci-dessous les principales mesures prises par les forums de dialogue.

Forum sur la déforestation

La réunion du Forum sur la déforestation a réuni 50 participants de 37 organisations. À partir de la discussion des personnes présentes, il a été décidé que les dirigeants définiront la meilleure approche pour traiter les données sur la déforestation et prépareront du matériel pouvant être utile pour les secteurs privé et financier. Avec ce matériel en main, une articulation avec ces secteurs sera élaborée, pour présenter les données et recueillir des contributions pour l’amélioration. Ensuite, il est prévu qu’il sera possible de créer un comité, avec toutes ces représentations, pour organiser un atelier qui définira un plan d’action pour lutter contre la déforestation et le rôle que chaque secteur peut jouer.

Il est également prévu d’organiser des webinaires, comme moyen de se rapprocher, avec des acteurs infranationaux en Amazonie, comme le Consortium des Gouverneurs de la région.

Forum agricole et forestier

Avec 43 participants de 31 organisations, le Forum a défini quelques actions pour les Task Forces Finance verte et crédit rural, qui ont déjà été évoquées le mois dernier.

Parmi les actions déjà menées depuis l’assemblée générale des Forums, il y a une conférence en ligne avec les associations agroalimentaires pour présenter les propositions faites par le mouvement pour le Plan Récolte 2020-2021, avec un focus sur le Programme ABC, et le dialogue en cours avec le ME, le MAPA et la Banque centrale pour aligner le crédit agricole sur le Code forestier.

Le sujet de la bioénergie est revenu dans le débat au Forum, et la coordination exécutive de la Coalition commencera à mobiliser les acteurs intéressés à porter le sujet. Aussi, à l’avenir, les discussions sur l’assistance technique et la vulgarisation rurale devraient être reprises à travers un rapprochement avec l’Agence nationale d’assistance technique (Anater) et le Service national d’apprentissage rural (SENAR).

Forum des politiques publiques et des instruments économiques

Les 51 participants, issus de 40 organisations, ont décidé de réactiver le Carbon Market Task Force, qui avait déjà tenu une réunion en ligne début avril. Il a défini la tenue d’un webinaire pour mettre à niveau les connaissances disponibles aujourd’hui sur les marchés du carbone sous leurs différents angles.

Le groupe a également suggéré un autre webinaire, cette fois pour traiter du suivi de l’aménagement du territoire, basé sur les bases de données foncières actuelles, pour remédier à ses goulots d’étranglement et à ses défis.

La création de deux nouveaux groupes de travail a également été suggérée. Premièrement, approfondir le débat sur la fiscalité verte, dans le cadre de la Réforme fiscale et du projet de loi 559/2018, qui prévoit une Réforme fiscale écologique avec une taxation du carbone émis. L’autre TF devrait se consacrer à discuter des meilleurs moyens d’exécuter le Coalition Brésil dans les agendas internationaux sur le climat et la biodiversité. Reste que les Task Forces Paiement des Services Environnementaux (PSA) et la Task Force Régularisation des Terres restent, fondamentales dans le contexte actuel de discussion du MP 910.

Forum des forêts indigènes

La réunion du Forum a réuni 40 participants de 26 organisations, qui ont suggéré la création de deux nouveaux groupes de travail. L’un s’est concentré sur la bioéconomie, avec l’objectif, à court terme, de cartographier les initiatives qui intègrent l’économie et la forêt. Les participants ont rappelé qu’il sera important de mesurer les impacts sociaux, environnementaux et économiques, afin que les plus viables puissent prendre de l’ampleur et attirer des investissements, notamment dans la future période post-crise due au Covid-19. A moyen terme, l’intention est d’approfondir la compréhension de la valeur de la forêt sur pied, à travers la compilation de données et d’études.

Un autre groupe de travail à réorganiser sera sur la foresterie des espèces indigènes, qui comprendra la recherche et le développement (R&D), les aspects financiers et commerciaux.

Le groupe de travail sur le suivi de la restauration et du reboisement a lancé un mandat pour le recrutement d’un cabinet de conseil pour le développement et la mise en œuvre d’une plate-forme de suivi pour la restauration et le reboisement au Brésil. La date limite de soumission des propositions est le 22 avril. FT a également élargi le dialogue avec d’éventuels futurs partenaires nationaux et internationaux.

Toujours sur le thème de la restauration, le Forum continue en partenariat avec les Partenariats pour les Forêts (P4F) à soutenir le travail d’identification de la demande de restauration forestière dans les États prioritaires découlant de mécanismes juridiques ou juridiques. Lors de la réunion, les membres ont proposé d’étendre le soutien aux États, en présentant l’ordre du jour comme une opportunité d’investissement et de création d’emplois et de revenus, en particulier pour la période d’après-crise.

Il a également été suggéré de reprendre le dialogue avec le Service forestier brésilien (SFB), le Ministère public fédéral (MPF) et le secteur privé sur la gestion et les concessions forestières, y compris le sujet des produits non ligneux.

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