James Howells continue de se donner des coups de tête contre un mur de pierre. Mais il ne baisse pas les bras : la récompense est de près de 200 millions d’euros… et en baisse.
Sûr que James Howells rêve chaque nuit de ce jour fatidique de 2013 où jeté un disque dur à la poubelle. ne s’est pas rendu compte que contenait 7 500 bitcoins qui, dans leurs meilleurs moments, valaient près de 500 millions d’euros.
Avec la chute de Bitcoin, ils valent aujourd’hui environ 150 millions d’euros, qui est toujours une pâte. Ainsi, la course contre la montre est double : d’une part, pour que ces bitcoins ne vont pas à la décharge. Et de l’autre, pour que sa valeur ne continue pas à baisser au point qu’ils ne valent plus la peine d’être récupérés.
Durant ces 9 années, James Howells s’est battu chaque jour pour que le conseil municipal de Newport, dans le sud du Pays de Galles, qu’il fouille la décharge municipale, sans succès. Il est même allé jusqu’à offrir 25% des bitcoins en récompense aux autorités municipales.
Le conseil fait valoir que le disque dur doit être enterré à environ 15 mètres de profondeursous des milliers de tonnes de déchets.
L’enlèvement de la décharge coûterait des millions d’euros, il y a un risque de contamination de l’environnement, et il n’y a aucune garantie que le disque apparaîtra. Et si c’est le cas, il est peu probable que cela fonctionne encore, après des années de corrosion par les ordures.
En outre, le conseil municipal lui-même n’a qu’une licence pour stocker les orduresde ne pas l’enlever ou de le toucher.
James Howells a même embauché des experts de la NASA qui ont travaillé sur la catastrophe de Columbia pour récupérer les données, ainsi que des ingénieurs et des écologistes pour mesurer l’impact environnemental et jauger les risques et les coûts.
Et maintenant, selon Business Insider, il a eu une autre idée : il a obtenu de l’argent de deux investisseurs en capital-risque pour acheter deux chiens robots Spot de Boston Dynamicsqui ont un coût de 150 000 euros, avec lesquels va creuser dans la décharge à la recherche du disque dur manquant.
Ces robots Spot transporteraient des caméras de télévision en circuit fermé et ils scanneraient le sol pour son disque dur manquant.
Mais cela ne laisse pas d’autre idée que celle pour le conseil municipal ils auront toujours la même réponse : « Il n’y a rien que M. Howells puisse nous présenter qui puisse nous convaincre de lui permettre l’accès à la place », explique un porte-parole de la conseil municipal dans Business Insider. « Vos propositions posent un risque écologique que nous ne pouvons accepter et, de fait, nos pouvoirs nous empêchent de l’envisager. »
Même s’il parvenait à le retrouver, James Howells devrait encore faire face à un autre défi tout aussi difficile : récupérer le contenu du disque durqui après 9 ans ensevelis sous 15 mètres de détritus, pourrait être supprimé ou corrompu.
Chaque jour qui passe, les espoirs de Howells s’estompent. Mais il refuse de jeter l’éponge. C’est la seule chose qui lui reste.