Bien-être
👨💻
Beaucoup de gens ont le mal de mer en voyage, mais pourquoi ? Pour l’éviter, est-il bon de manger avant ou de voyager à jeun ? Bem Estar a répondu à ces doutes dans l’émission de ce jeudi (29), à laquelle ont participé la consultante et pédiatre Ana Escobar et l’oto-rhino-laryngologiste Juliana Duarte.
Tenir une clé, renifler du citron, renifler la paume de la main… Rien de tout cela n’a de preuve scientifique qu’il prévient le mal de mer. Les experts suggèrent des mesures plus efficaces, comme éviter l’alcool et les repas copieux avant de voyager, rester aussi immobile que possible, regarder quelque chose de stable comme l’horizon ou fermer les yeux. Une température et une ventilation agréables dans la voiture, par exemple, peuvent également aider.
Selon l’oto-rhino-laryngologiste, les nausées et les vertiges sont liés à plusieurs situations. Des étourdissements peuvent survenir après des vomissements causés par un mouvement ou par le système digestif. Les personnes souffrant de problèmes de labyrinthe, comme la labyrinthite, peuvent ressentir des nausées, ainsi que celles souffrant de migraine.
Découvrez ce qu’il faut faire pour améliorer les symptômes du mal de mer lors des excursions en bateau
Il est nécessaire de rechercher la cause des vomissements ou des vertiges et d’être attentif aux signes tels que : vomissements verts ou sanglants, vomissements qui ne s’arrêtent pas d’eux-mêmes, évanouissements, modifications du niveau de conscience, vision double, modifications de la force musculaire et changements dans la parole.
Et pas d’automédication. Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires graves. L’une des réactions est extrapyramidale, un sentiment que vous êtes hors du monde. Cette réaction se trouve sur la notice des médicaments contenant les substances bromopride et métaclopramide, et elle se produit parce qu’elle agit sur la dopamine, responsable du maintien de l’équilibre. Toute personne présentant ce type de réaction doit toujours en informer le médecin ou l’infirmière.
Selon Anvisa, 10 % des personnes ont une réaction extrapyramidale avec ces deux substances. Les symptômes peuvent durer jusqu’à 12 heures. Il n’y a aucun moyen de savoir à l’avance si la personne est ou non susceptible de subir une réaction indésirable.
Les albinos affrontent les préjugés pour célébrer la différence
Revoir le programme de ce jeudi (29) :
Bem Estar – Edition du jeudi 29/06/2017
N’oubliez pas de partager l’article avec vos amis !