La Russie envisage peut-être un blocus massif de diverses plates-formes Internet, parmi lesquels Facebook, YouTube et Twitter. Une mesure aussi radicale trouverait sa place dans un projet de loi adopté par la chambre basse du parlement russe, également connue sous le nom de Douma d’État. Ces actions seraient menées s’il était démontré que ces plateformes ont filtré et même censuré le contenu des citoyens russes. Ce n’est pas la première fois qu’une mesure de ces dimensions est mélangée dans les hautes sphères du pays du marteau et de la faucille.
La Russie menace d’interdire (à nouveau) les réseaux sociaux
Après des plaintes répétées de certains médias russes, prétendument affectés par des restrictions qui pourraient porter atteinte aux droits de diffusion de contenu, et selon lesquelles la censure appliquée serait fondée sur la nationalité et la langue, les alarmes ont explosé au parlement russe.
Déjà approuvé ce projet de loi à la chambre basse, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il n’apparaisse à la chambre haute, et si elle est approuvée là aussi, la seule chose qui manque serait la signature du président Poutine pour l’application de la loi qui aboutirait à un blocus de ces plates-formes.
Dans les années 2015, 2016 et 2018, des incidents similaires se sont terminés par des tentatives de blocage qui impliquaient simplement de nommer LinkedIn, une plate-forme qui a été interdite en 2016 pour violation de la loi russe.
Les blocages précédents et les amendes comme celui appliqué à Google il y a quelques jours pour la publication de contenu non autorisé par la loi russe, blocage de Facebook, Twitter et YouTube, s’il devait être démontré qu’il y a eu des violations des droits des médias et des citoyens russes en censurant leur contenu, quelque chose d’ironique compte tenu de la manière dont le gouvernement gère ses citoyens et la liberté d’expression.
Comme mentionné ci-dessus, ce n’est pas la première fois – et probablement pas la dernière – que la Russie menace de mettre son veto au réseau social de son pays, mais avec un peu de chance, ce n’est qu’une autre menace vide qui ne mènera nulle part.
Via | Express financier