La violence ne se limite pas à l’agression physique
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Quand quelqu’un dit « Un tel est tombé dans l’ignorance », il peut faire référence à une agression physique, mais cela peut aussi signifier crier, frapper la table, menacer, intimider, freiner, faire chanter, forcer quelque chose ou violer. C’est en fait de l’ignorance – dans ce cas, les limites de l’autre personne.
C’est un sens qui rejoint la définition de la violence par une anthropologue spécialisée en la matière, Alba Zaluar : elle écrit que la violence vient du latin vis, ce qui signifie force. Et il ajoute : « cette force se transforme en violence lorsqu’elle dépasse une limite ou perturbe des accords tacites, des règles qui ordonnent les relations, en acquérant une charge négative ou malveillante ».
cinq typess de violence
La loi Maria da Penha définit la violence à l’égard des femmes comme tout comportement – action ou omission – de discrimination, d’agression ou de coercition, causé par le simple fait que la victime est une femme. Et qui cause un préjudice, la mort, une gêne, une limitation, des souffrances physiques, sexuelles, morales, psychologiques, sociales, politiques ou économiques ou des pertes de biens. Cette violence peut se produire dans les espaces publics et privés.
Dans l’article 7, la loi caractérise les cinq types de violence. En bref, ce sont :
I – violences physiques
Conduite qui porte atteinte à l’intégrité corporelle ou à la santé ;
II – la violence psychologique
Conduite qui cause des dommages émotionnels et une diminution de l’estime de soi ou qui altère et perturbe le développement complet ou qui cherche à dégrader ou à contrôler des actions, des comportements, des croyances et des décisions, par la menace, l’embarras, l’humiliation, la manipulation, l’isolement, la surveillance constante, la persécution persistante, l’insulte , chantage, ridicule, exploitation et limitation du droit d’aller et venir ou de tout autre moyen portant atteinte à leur santé psychologique et à leur autodétermination ;
III – violences sexuelles
Conduite qui restreint le fait d’être témoin, d’entretenir ou de participer à des rapports sexuels non désirés, par l’intimidation, la menace, la coercition ou l’usage de la force ; qui l’incite à commercialiser ou à utiliser, de quelque manière que ce soit, sa sexualité, qui l’empêche d’utiliser une méthode contraceptive ou qui la contraint au mariage, à la grossesse, à l’avortement ou à la prostitution, par la contrainte, le chantage, la corruption ou la manipulation ; ou qui limite ou annule l’exercice de leurs droits sexuels et reproductifs ;
IV – les violences patrimoniales
Conduite qui configure la rétention, la soustraction, la destruction partielle ou totale d’objets, d’instruments de travail, de documents personnels, de biens, de valeurs et de droits ou de ressources économiques, y compris ceux destinés à satisfaire leurs besoins ;
V – la violence morale
Conduite qui constitue une diffamation, une diffamation ou une insulte.
Où chercher de l’aide
- Chez Serpro : Si vous avez besoin de conseils, contactez le réseau d’assistance de l’entreprise, composé de professionnels de équipes de santé et sécurité au travail: travailleurs sociaux, psychologues d’organisation et du travail, médecins du travail et techniciens infirmiers. Ces personnes se concentrent sur la préservation de la santé des employés féminins et masculins, dans ses aspects physiques, psychologiques et sociaux.
- Hors Serpro : Connectez 180 – ÇEntrée de l’Assistance aux Femmes. La Ligue 180 a été créée par le Secrétariat de Politiques Féminines de la Présidence de la République (SPM-PR) pour servir de canal direct d’orientation sur les droits et les services publics de la population féminine dans tout le pays. C’est le principal canal d’accès aux services pour les femmes victimes de violence domestique. L’appel est gratuit.
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