LA GLOIRE DES TIMIDES

by Jack

LA GLOIRE DES TIMIDES
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De toutes les lettres, j’ai payé timidement, il est vrai, la décision pas du tout aléatoire de les utiliser pour la conformation du titre qui les précède.
C’est parce que, dans ce cas, la gloire consigne le laurier qui couronne les sûrs effondrés devant ces héros qui sont pour la plupart plus cachés, de l’autre côté du chemin de la bravoure, et que parmi ses nombreuses catégories peut penser pour eux que de timidité.
Je me réfère alors à ces petits accomplisseurs, avec leurs triomphes et autres bagatelles de taille moyenne ; ces victoires tièdes et austères de ces peuples en proie à l’introversion, peut-être aussi captifs d’une irrésistible maladresse, peut-être aussi esclaves de l’insouciance et des joues rouges, leur tempe couronnant une goutte de sueur honteuse qui ressemble plus à une larme tendue.
Déjà ces brèves lignes et paroles m’ont apporté une attaque d’une joie inconnue et énorme, presque exaspérante et sûrement incontrôlable.
Car on a beaucoup écrit sur les actes héroïques de ces vaillants héros, qu’ils soient hautains et hautains, ou magnanimes et bien humains. On en sait trop sur un Achille en colère, son Hector confronté, l’ingéniosité d’Ulysse et l’élan du célèbre et glorieux Ajax même dans la mort. Le Rama incarné a également été chanté par l’Inde, tandis que Siegfried a fait sien par les terres glacées du nord scandinave. Et il y aura autant de héros que de fables fantastiques que nous connaissons.
C’est par eux que nous avons appris à connaître l’histoire ; c’est à travers ses légendes et ses mythes que nous apprenons et apprenons ce qu’est et ce que signifie l’héroïsme. On est même parfois surpris par un David qui s’est avéré aussi nain que courageux sous les yeux d’un Goliath enragé, plus tard vaincu.
Ainsi, vous pouvez trouver mille histoires et voyages, où la peur n’a pas été laissée de côté, où la sueur froide a également parcouru leur corps quand ils ont regardé la mort, ou du coin de l’œil à Méduse. Des jalons qui ont été décorés avec le temps avec les pinceaux des artistes et autres personnages chargés de nous transmettre les actes et les actes anciens de nos ancêtres, à travers lesquels l’idée du héros s’est formée, d’une main inconsciente et arbitraire. . Une des nombreuses autres conventions humaines classiques.
Le point ici est que ces héros se sont connus marqués par une étoile ou un destin en or, de début, de développement, de fin ou de fin épiques, de nombreuses fois de destin désastreux. Sa gloire a toujours été semblable à ses campagnes, bien qu’elles se soient terminées tragiquement sous un sort inexorable. Et le thème ici est précisément celui-là : la gloire liée aux campagnes.
Qu’est-ce qu’un esclave dont la plus grande renommée avait été d’être un compagnon de banc dans la galère qui transportait Spartacus pouvait s’attendre de son sort ?
Alors on n’en dira plus de ces derniers, et oui de ceux semblables au premier nommé.
Est-ce une mention, parce que le mot hommage sonne très héroïque
– non pas pour ne pas le mériter, mais plutôt pour ne pas être tendancieux – à ceux qui ont joué des rôles anodins dans l’attente des entreprises importantes et fabuleuses des autres. Car naître avec un destin timide peut aussi être une gloire, un vrai défi très narrable. Car le héros n’en attendait pas moins, mais celui que la timidité a vaincu aspirait toujours à plus.
Cela peut sembler bon marché et futile conformisme pour certains, en particulier pour ceux qui souffrent ou ont de graves difficultés à forcer leur réflexion, mais ce qui est certain, c’est que personne n’est aussi heureux qu’un timide lauréat pour la fin heureuse de certains de leurs rien. ou des exploits courageux. Le fait d’avoir incité à demander l’heure prévue du marchand de légumes, d’avoir exigé qu’il rende bien la monnaie, ou d’avoir finalement décroché le téléphone, ou la voix, ou la main, ou encore d’avoir simplement et incroyablement invité à sortir à Cette fille de rêve est ce qui rend ces moments éphémères formidables.
C’est pour cette raison qu’enviable, parfois, la vie cruelle à laquelle le courage a tourné son visage, sans même laisser une trace de son ombre, même pas pour se lever et dire qu’enfin aujourd’hui il a étudié, qu’enfin aujourd’hui il est encouragé continuer à raconter la leçon quotidienne avec soin.
Alors on se rend compte tout à coup du sort enviable auquel est attaché un crétin honteux : c’est ainsi que je vois la formidable justice avec laquelle a été remonté le puzzle de ce monde, ce jeu égal, si structuré architecturalement dans sa nébulosité chaotique. .
Ce sera alors Hercule qui effectuera la douzaine d’essais téméraires et ce sera lui qui sera lu, commenté et admiré ; Mais ce sera de cet autre, du timide, de celui qui a peu de qualités et des passions étouffées, le rougissement qui a clairement muté en tomatina alarmante, de lui le bonheur débordant, qu’il soit naturel ou en conserve et quelle que soit la date de péremption de ce dernier, puisqu’il ne s’attendait jamais à une telle fortune que celle d’accompagner sa désormais dame à quelque danse, ou le fait simple et sans incident de prendre le thé, sinon un compagnon, à la maison. Que dire quand il se couche.
La frénésie, la joie, l’excitation deviennent incontrôlables, sa fierté et sa satisfaction insupportables, lorsqu’il a pu faire le premier pas, lorsqu’il attrape enfin sa main ou embrasse son cou ou se perd dans sa bouche ou rêve dans ses rêves. Et l’orthographe n’a même plus d’importance. Que Dieu me retire la plume si je me trompe en disant que de tels événements et événements d’une nature vraiment extraordinaire méritent d’être racontés. Que le Scylla et le Charybde de ces sujets et hommes de main à peine vulgaires, de ces êtres simples vulgaires et ordinaires qui à quelque occasion, à quelque occasion étrange, sont au moins confrontés, il faut autant ou plus d’admiration, de gloire et d’applaudissements que le héros prêt à sauver des mondes, ou à tuer des monstres odieux, ou à sauver des princesses passionnées pour augmenter sa renommée inutile.

Ainsi se termine cette revendication d’une timidité vibrante, qui a été injustement, ou a été, avilie par le fait clair et évident que, étant timide
-naturellement-, ils n’ont pas su se lever et porter haut et haut leur drapeau ; au mieux maintenant, aidé par une propagande astucieuse qui a trouvé cette demande du marché timide mais géante qui est, au fond, timide. Mais quand un homme timide s’est levé et l’a fait, juste … seulement ce vate et avec ferveur il le chante avec enthousiasme.

Alors ne pas se plaindre, car la timidité héroïque et romantique a aussi ça, son charme subtil et intrépide.

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