Test de l’Imperivm Civitas III – PixFans
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Un an seulement après la sortie de son dernier opus, Haemimont-FX Interactif nous offre maintenant la troisième volet de sa célèbre saga de construction de villes, Imperivm Civitas. Si on a mis en évidence quelque chose alors c’est la solidité de ce genre de produits, peu coûteux, divertissants et même éducatifs, car la tranche d’âge à laquelle ils peuvent être utilisés est très large. Une fois de plus, Fx Interactive a plus que répondu à ces exigences et a même perfectionné bon nombre des lacunes des versements précédents.
Bien que le aspect graphique n’est toujours pas particulièrement exigeant, les cartes de chaque niveau montrent désormais une plus de détails, ce qui en fait des espaces plus réalistes sur lesquels créer nos villes. Également, la section sonore est toujours très solide, avec une grande richesse et variété d’effets, ainsi qu’un ensemble de mélodies qui s’adaptent parfaitement à la dynamique du jeu.
En revanche, il est resté pratiquement intact l’interface réussie de la saga. Le système rotation permet, d’un simple clic, d’accéder à tous les menus de construction qui dans d’autres titres sont encombrants et occupent une partie importante de l’écran. D’un simple mouvement nous pourrons avoir une vision complète de la carte du jeu et vérifier les endroits où se trouvent les ressources naturelles, les mouvements de troupes, l’avancée de notre ville…
L’une des grandes nouveautés du jeu est l’importance du joueur lui-même, car, au-delà de la création d’un profil différencié, nous incarnerons la figure d’un personnage fondamental dans les dernières années de la République romaine. Nous pouvons choisir entre cinq familles différentes avec des capacités spéciales chacune (militaire, constructif, commercial…), et au fur et à mesure que nous avançons dans le mode campagne, nous recevrons des points d’expérience et de l’argent avec lesquels augmenter nos compétences et acheter de nouvelles propriétés qui nous accorderont des bonus. Cela renforce le mode campagne lui-même et lui donne une cohérence qu’il n’avait pas auparavant. Nous sentirons que l’histoire d’Imperivm est notre propre histoire.
D’un autre côté, la reproduction des bâtiments de la Rome antique a été perfectionnée et leur nombre a été augmenté, essayant de refléter plus fidèlement leur image et leur fonction dans les villes anciennes. Ainsi, les forums ne seront plus les bâtiments initiaux au démarrage d’un nouveau niveau, mais les anciens entrepôts (désormais appelés fond), la base du gestion de la ville. De son côté, cette dernière s’est notablement décentralisée, et les esclaves ne sont plus un élément fondamental pour son fonctionnement, seulement de la main-d’œuvre à acheter quand on ne veut pas augmenter la population civile (une exigence nécessaire à certains niveaux).
La gestion et le commerce sont d’une importance vitale pour l’entretien de notre ville, devoir maîtriser à tout moment divers types de ressources (matériaux de construction, alimentation, produits de luxe…) pour satisfaire les besoins de tous les habitants de la ville. Ceux-ci seront trois types: roturiers ou ouvriers, equites ou main d’oeuvre artisanale et militaire, et patriciens ou main d’oeuvre hautement spécialisée. Chacune de ces classes, une fois satisfaite, produira des éléments qui permettront l’apparition d’un supérieur ou auront un bénéfice pour toute la ville. Il y aura aussi le possibilité d’améliorer les performances de certains bâtiments et productions ou permettre l’apparition des autres par le développement scientifique dans l’académie.
Enfin, l’une des plus grandes réussites – sinon la plus grande de toutes – est la amélioration de la stratégie militaire. Le nombre de bâtiments militaires s’est accru, ainsi que celui des unités militaires (légionnaires, auxiliaires celtes, Allemands et Numides…), mais ce ne serait qu’une anecdote s’il n’y avait Chaque unité a ses propres caractéristiques d’attaque et de défense, ainsi que des bonus contre certains ennemis.. L’entraînement et l’expérience ont également été introduits dans les unités, permettant leur perfectionnement au combat. De plus, lors de la conquête des peuples indigènes, il est possible de choisir entre les détruire ou les garder comme alliés et ainsi recevoir un certain nombre de ressources naturelles. Nous pouvons même étendre le conflit aux mers et débarquer nos troupes partout sur la scène. Pour cela, comme pour tout ce qui précède, les garçons d’Haemimont ont bien fait leurs devoirs.
LE MEILLEUR
+ Rapport qualité-prix (19,95 €).
+ Le améliorations du système de gestion.
+ Le exigences graphiques / ratio plaisir.
+ Le amélioration de la gestion militaire.
PIRE
– Peu de modes de jeu.
– Quelques scénarios gratuits.
– Bien que les ennemis soient variés, nous ne faisons jamais face à d’autres grandes puissances ou des villes de l’Antiquité.
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