Le conjoint offensé doit recevoir une compensation pour la douleur et la souffrance

by Sally

Le conjoint offensé doit recevoir une compensation pour la douleur et la souffrance
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Certains citoyens savent que le droit à l’honneur fait partie de ceux qui composent l’ensemble des droits dits de la personnalité et qu’il est garanti par la Constitution. Quand on parle d’honneur, on pense immédiatement au respect des attributs moraux, physiques et intellectuels, dignes d’appréciation dans la vie sociale, et la dignité de la personne humaine doit prévaloir comme fondement ultime.

Notre Constitution de la République consacre la dignité de la personne humaine comme l’une des valeurs les plus élevées de tout l’ordre juridique. En d’autres termes, tout être humain a droit à l’honneur, notamment dans les relations familiales.

Il arrive cependant que la relation intime entre deux personnes porte parfois à croire que ce droit sacré doit ou peut être bafoué.

Ainsi, dans les relations amoureuses et dans les mariages, l’atteinte à l’honneur pratiquée par l’un des époux (mari ou femme) à l’encontre de l’autre peut donner lieu à une action en séparation, en divorce ou en dommages-intérêts pour tort moral.

Le conjoint qui s’en prend à l’autre ou qui cause un préjudice psychologique par son comportement au partenaire, commet un acte contraire à la loi et peut être condamné à payer des dommages moraux à l’autre.

Ratifiant nos interprétations, la Cour de justice de Rio Grande do Sul a établi qu’« il est possible pour un conjoint innocent (mari ou femme) de réclamer une indemnité à fournir par le conjoint coupable, lorsque les motifs d’une séparation conjugale sont de nature à causer de graves douleurs et souffrances. L’agression physique ou morale cause du tort aux personnes injustement attaquées, en fait, beaucoup plus pertinentes lorsqu’il s’agit de personnes aussi étroitement liées que le mari et la femme. Et ce préjudice moral doit être indemnisé ».

Il est à noter que le préjudice moral, comme on le sait, est l’ensemble des souffrances humaines résultant de l’atteinte aux droits de la personnalité, dont le contenu est la douleur, l’étonnement, l’émotion, la honte, en général une sensation douloureuse vécue par la personne.

Considérons également l’hypothèse du conjoint qui diffame l’autre et la diffamation se répercute de manière désastreuse sur la réputation du partenaire dans son activité professionnelle ou sa vie en société. Cette attitude justifie non seulement la demande de séparation ou de divorce et, le cas échéant, la pension alimentaire, mais aussi une indemnité pour le préjudice résultant du préjudice (CC, art. 1547).

Ainsi, considérant que la protection de la dignité de la personne humaine est le fondement maximum de l’ordonnance, il n’y a aucun moyen de refuser l’indemnité de réparation des délits subis par l’un des époux, commise par l’autre.

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