A droite des « amoureux »
Droits et anecdotes sur la relation avec les « amoureux ».
1. L’amant et la concubine sont-ils la même chose ?
Oui, Maîtresse, compagnon, concubine. Il existe de nombreux concepts sur une femme qui entretient une relation avec un homme marié, qui supporte une double vie, cela s’appelle le concubinage impur.
2. Quelle est la différence entre amant et partenaire ?
Amant – « Remplit un tel rôle dans un personnage occasionnel et caché ».
Companheira – « Elle est considérée comme la femme qui s’unit à l’homme dans un caractère durable, avec un esprit définitif ».
3. Une femme qui se lie avec un homme marié mais séparé de son corps depuis plus de 2 ans peut-elle être considérée comme une amante ?
Non, dans ce cas, une union stable avec un homme séparé depuis plus de deux ans est autorisée.
4. La maîtresse a-t-elle droit à l’héritage de son amant ?
Il n’y a aucun moyen de conférer le statut d’union stable à la relation concubine concomitante à un mariage valide. Si la preuve atteste de la simultanéité des relations conjugales et de concubinage, les intérêts de la femme mariée, dont les biens n’ont pas été dissous, doivent prévaloir. Ainsi, la maîtresse n’aura aucun droit à l’héritage.
5. Une femme mariée qui découvre qu’elle a été trahie a-t-elle des droits ?
Nous pensons que la fidélité est (et ne cessera jamais d’être) une valeur juridiquement protégée, et, autant qu’elle l’est, qu’elle a été érigée en devoir juridique découlant du mariage ou d’une union stable. En effet, la violation de ce devoir, allié à l’insupportable vie en commun, peut, selon le nord prétorien, entraîner la dissolution de la société conjugale ou de la relation de compagnie, avec des conséquences dont l’indemnisation.
6. Qu’est-ce qu’une union stable putative ?
Il s’agit d’une union entre un homme marié et une femme célibataire, où cette dernière ne connaît pas la situation matrimoniale de son partenaire et le rejoint en pensant qu’il est célibataire. Dans ce cas, doivent être reconnus les droits du partenaire innocent, qui a ignoré l’état matrimonial de son partenaire, ni la coexistence de fait et de droit du précédent matrimonial, ayant droit, sauf dans un contrat écrit, à la part des biens accumulés sur une base coûteuse dans la constance de l’union de fait putative au nom du partenaire infidèle, sans préjudice d’autres prétentions légales, telles que la pension alimentaire, si vous prouvez la dépendance financière du partenaire marié et, si votre partenaire décède en la présence de l’union stable putative, vous pouvez prétendre à l’héritage du défunt, en ce qui concerne les biens communs, s’il est en concurrence avec ses propres enfants ou l’intégralité de l’héritage, s’il est en concurrence avec d’autres parents
7. Quand l’amant cesse-t-il d’être un amant et devient-il un partenaire ?
Une relation socio-affective constante et durable doit être suffisamment prouvée dans le temps, traduisant indéniablement une constitution parallèle d’un noyau familial.
8. Comment régulariser une union stable ?
La première étape consiste à signer un acte d’union stable avec le bureau du notaire. Par la suite, il faut rassembler plusieurs éléments de preuve, notamment : compte chèque commun, photos, témoignages, dépendance à un régime de santé ; suivi médical et hospitalier, lettres et cartes d’amour, etc.
9. À la rupture de la relation, à quel amant aura droit ?
L’amant peut avoir certains droits, mais après analyse du cas précis : pension alimentaire, pension de décès, partage des biens et indemnités.
10. Et quand l’amant meurt, l’amant aura-t-il des droits ?
Dans la succession légitime, la maîtresse ne doit pas non plus être bénéficiaire de l’héritage, malgré une vaste jurisprudence admettant que la maîtresse est la bénéficiaire de la pension de décès de l’assuré de la sécurité sociale, partageant la prestation avec l’épouse du défunt.
11. Les enfants nés hors mariage avec des maîtresses ont-ils les mêmes droits ?
Oui, les enfants sont des enfants, il n’y a pas de distinction.
12. L’amant peut-il bénéficier du testament ? Y a-t-il une restriction ?
La maîtresse ne peut en aucun cas bénéficier du testament de son amant, bien que le fils de l’un et de l’autre puisse le recevoir par testament, car la Charte de la République consacre l’égalité des droits dans les relations de filiation.
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