la tâche difficile [Maria Cristina Giani]

by Sally

la tâche difficile [Maria Cristina Giani]
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la tâche difficile [Maria Cristina Giani]

21 octobre 2016 Center for Biblical Studies « Dieu est heureux quand ses fils et ses filles le laissent travailler dans leur vie comme il sait le faire : aimer, pardonner, ressusciter !

Le commentaire de l’Evangile, qui correspond au dimanche 30 du Temps Ordinaire (23-10-2016), est écrit par Maria Cristina Giani, Missionnaire du Christ Ressuscité.
Evangile de Luc 18:9-14

À ceux qui avaient confiance en leur propre justice et méprisaient les autres, Jésus raconta cette parabole : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier ; l’un était pharisien, l’autre était collecteur d’impôts. Le pharisien, debout, pria en son cœur : « Dieu, je te remercie, car je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont des voleurs, des malhonnêtes, des adultères, ni comme ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux fois par semaine et je donne la dîme sur tous mes revenus.

Le percepteur resta à distance, n’osant même pas lever les yeux au ciel, mais se frappa la poitrine en disant : « Mon Dieu, aie pitié de moi, car je suis un pécheur ! Je vous déclare : ce dernier est rentré chez lui justifié,

L’autre non. Car quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. »
Voici le commentaire.

Luc continue de présenter Jésus comme un maître de la prière, et pour cela il revient narrer une parabole dans laquelle il décrit deux manières de se rapporter à Dieu. C’est ça la prière, un dialogue avec Dieu.

Les personnages de la parabole sont des personnages importants de la société juive à l’époque de Jésus : le pharisien, connaisseur et enseignant de la Loi de Dieu, considéré comme pur, et le collecteur d’impôts, celui qui trahit son peuple en lui faisant payer des impôts injustes pour le Empire romain, comme pécheur et impur.

Avec l’aide de notre imagination, essayons de recréer la scène de ces deux hommes qui montent au Temple pour prier. Et arrêtons-nous pour regarder la position du corps, à la fois le pharisien et le percepteur, leurs corps parlent aussi ! Que nous disent-ils ?

Le pharisien se lève et commence à parler : « Dieu, je te remercie de ne pas être comme les autres hommes qui sont des voleurs, des malhonnêtes, des adultères, ni comme ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux fois par semaine et je donne la dîme sur tous mes revenus.

Vous pouvez voir son air arrogant et ses mains se déplacer d’un côté à l’autre, faisant une grosse affaire de sa vie et méprisant les autres.

On peut dire qu’il ne prie pas, mais récite un monologue narcissique, dans lequel ni Dieu ni les autres n’ont de place.

Regardons maintenant le percepteur des impôts, qui se tient presque à l’entrée du temple et « n’a même pas osé lever les yeux vers le ciel, mais s’est frappé la poitrine ». Ses gestes révèlent qu’il connaît sa condition de pécheur, et ses paroles montrent qu’il n’est pas fermé sur sa petitesse, mais qu’il est capable de s’ouvrir, confié au Dieu miséricordieux : « Mon Dieu, aie pitié de moi » .

C’est la vraie prière quand nous laissons Dieu nous aimer !

Une fois de plus, Jésus donne l’exemple d’un homme de Dieu à quelqu’un qui, selon les règles de l’époque, n’était pas considéré comme tel. C’est un collecteur d’impôts qui enseigne comment se rapporter à Dieu. Et encore plus est votre attitude, votre prière qui plaît à Dieu.

Dieu est heureux quand ses fils et ses filles le laissent agir dans leur vie comme il sait le faire : aimer, pardonner, ressusciter !

Demandons-nous : quelle est ma prière, ma relation avec Dieu ? Est-ce plutôt le monologue du pharisien ou la fiducie filiale du percepteur ?

Considérons les paroles du Pape François dans l’une de ses premières homélies après son élection : « Plus difficile que d’aimer Dieu, c’est de se laisser aimer par Lui ! Le laisser nous approcher et le sentir à nos côtés. Qu’il nous devienne tendre, caresse-nous. C’est le plus dur : se laisser aimer par Lui, c’est ce que nous devons demander !

Faisons ta prière : ‘Seigneur, je veux t’aimer, mais apprends-moi la science difficile, la difficile habitude de me laisser aimer par toi, de me sentir proche et tendre.’ Que le Seigneur nous accorde cette grâce ! »



La chose la plus importante n’est pas

La chose la plus importante n’est pas
que je te cherche
mais plutôt que tu me cherches de toutes les manières (Gn 3,9),

que je t’appelle par ton nom,
mais que tu as mon tatouage dessus
paume de ta main (Is 49,1),

que je te crie dessus alors que je n’ai même pas un mot,
mais que tu gémis en moi avec ton cri (Rm 8, 26),

que j’ai des projets pour toi,
mais que tu m’invites à marcher avec toi vers l’avenir (Mc 1,17)

que je te comprends,
mais que tu me comprennes dans mon dernier secret (1 Co 13,12),

que je parle de toi avec sagesse,
mais que tu vives en moi et que tu t’exprimes à ta manière (2 Co 4,10),

que je te garde enfermé dans mon coffre-fort,
mais que je suis une éponge au fond de ton océan (EE 335),

puis-je t’aimer de tout mon cœur et de toutes mes forces,
mais que tu m’aimes de tout ton cœur et de toute ta force (Jn 13,1).

Parce que comment pourrais-je te chercher, t’appeler, t’aimer
si tu ne me cherches pas, m’appelles-tu et m’aimes-tu d’abord ?
Le silence reconnaissant est mon dernier mot,
ma meilleure façon de te trouver.
Benjamin González Buelta

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