Loi Rouanet : comprendre comment fonctionne la loi et ce qui a changé ces derniers mois | Pop Art

by Sally

Loi Rouanet : comprendre comment fonctionne la loi et ce qui a changé ces derniers mois

Selon l’ordonnance, les techniciens ont été disqualifiés de la banque d’arbitres du secrétariat « après avoir épuisé les tentatives de contact formel, pour lesquelles nous n’avons reçu aucune réponse ». Les experts disposent de cinq jours ouvrables pour présenter leur défense. Et le secrétariat ouvrira un avis pour sélectionner de nouveaux employés.

Créée en 1991, la loi d’incitation à la culture, dite loi Rouanet, autorise les producteurs à solliciter des investissements privés pour financer des initiatives culturelles. En échange, les entreprises peuvent déduire une partie du montant investi à l’impôt sur le revenu.

Comprendre ce que font les arbitres, comment fonctionne la loi Rouanet et connaître d’autres mécanismes pour encourager les activités culturelles.

Comment fonctionne la loi Rouanet ?

La loi Rouanet est le principal mécanisme de promotion de la culture au Brésil.

  • Les auteurs (qui peuvent être des particuliers ou des entreprises) soumettent leurs projets au Secrétariat spécial à la culture et sont évalués par l’organisme.
  • Tant qu’il respecte les exigences de la loi, le projet est approuvé. Avec cela, l’auteur est autorisé à rechercher des entreprises ou des personnes intéressées à soutenir financièrement le projet.
  • Le montant peut être transféré par don ou parrainage. Dans le second cas, le sponsor peut apparaître dans la publicité du projet, et même recevoir une partie des produits pour une distribution gratuite.
  • Les incitatifs peuvent déduire une partie ou 100 % du montant investi de leur impôt sur le revenu (IR).

Que font les arbitres et que signifie le renvoi ?

Les référents sont des techniciens de différentes aires culturelles qui reçoivent pour évaluer les projets inscrits dans la loi Rouanet. Ils sont chargés de la troisième phase de la loi, lorsque le producteur ou l’entreprise culturelle a déjà réussi à récolter 10 % de l’argent attendu.

Ce sont eux qui procèdent à l’analyse technique correspondant à chaque domaine et segment (arts du spectacle, arts visuels, patrimoine) et indiquent ou non la proposition d’approbation par le Conseil national de l’incitation culturelle.

Les professionnels sont embauchés par avis publics tous les quatre ans et peuvent les renouveler annuellement. Le paiement est effectué en fonction du nombre de projets analysés.

Les 174 licenciés ne représentent pas la totalité des experts du Secrétariat spécial aux affaires culturelles, mais l’agence n’informe pas du nombre de professionnels encore disponibles pour le portefeuille. Un nombre réduit d’examinateurs peut entraîner un retard dans l’analyse des projets soumis à Rouanet.

Quels projets peuvent être envisagés ?

Les propositions peuvent impliquer différents segments de la culture, tels que la musique, le théâtre, la danse, la littérature, les arts visuels et graphiques, le patrimoine culturel (tels que les musées) et les émissions ou produits audiovisuels (programmes de radio et de télévision).

En juillet, un décret publié au Journal officiel de l’Union a déterminé que la Commission nationale pour les incitations culturelles devrait également avoir un représentant de l’art sacré parmi ses membres. La commission est chargée de l’analyse finale des projets culturels qui cherchent à être captés par Rei Rouanet.

Le gouvernement utilise une citation religieuse pour refuser de soutenir la loi Rouanet au festival de jazz de Bahia

En avril 2019, le gouvernement a réduit de 60 millions de BRL à 1 million de BRL le montant maximum autorisé par projet pour le financement. Le montant maximum pouvant être levé par une entreprise du secteur culturel, qui était également de 60 millions de reais, a été porté à 10 millions de reais.

Le plafond de 1 million de reais ne s’applique pas à quatre catégories de projets : restauration du patrimoine classé ; construction et entretien de théâtres et de cinémas dans les petites villes; plans annuels à but non lucratif; et fêtes populaires.

Chaque personne peut inscrire jusqu’à 4 projets de loi dans la loi. Les entreprises peuvent enregistrer jusqu’à 16.

Est-ce que cela nuit ou retourne au pays?

Une étude inédite publiée par l’ancien ministère de la Culture en 2018 montrait que pour chaque 1 BRL investi par les mécènes dans des projets culturels via la loi Rouanet, 1,59 BRL revient à l’économie du pays, compte tenu de la impact économique direct (valeur totale des commandites amassées, ajustée en fonction de l’inflation) et la impact indirect (liés à la chaîne de production, comme la production d’emplois).

L’approbation passe par cinq étapes. Tout d’abord, l’entreprise ou la personne présente sa proposition dans le Système de soutien aux lois d’incitation à la culture (Salic). Après cela, il sera analysé par le ministère de la Citoyenneté.

Si elle est acceptée, la proposition devient un projet et le producteur culturel peut commencer à lever des fonds. Ensuite, il subit une analyse technique réalisée par un examinateur (cette catégorie a été écartée mercredi) de l’espace culturel du projet.

Après avis technique, le projet culturel est analysé par la Commission Nationale d’Incitation Culturelle (CNIC). Depuis avril, le Conseil a été désactivé, car le mandat des 21 membres de la commission est arrivé à échéance. Un nouvel avis a été publié ce mardi (5), mais le nouveau mandat ne débutera qu’en 2022.

Actuellement, les décisions relatives à Rouanet sont prises par le secrétaire national à l’incitation et à la promotion de la culture, André Porciúncula, car il n’y a plus de conseil actif. La décision finale d’approbation ou de rejet du projet est prise par le ministre de la Citoyenneté. Mais, historiquement, le ministre ne fait que suivre la décision du conseil.

Est-ce la seule forme de promotion ?

Non. Il existe d’autres formes de promotion indirecte de la production nationale. La principale est la loi sur l’audiovisuel, qui vise uniquement les projets de télévision et de cinéma. Il y en a aussi des directs, qui se font au moyen d’avis publics.

Pendant la pandémie, le gouvernement fédéral a lancé la loi Aldir Blanc, une aide d’urgence au secteur culturel.

Ces alternatives peuvent-elles répondre à la demande de Rouanet ?

Non. La Loi sur l’audiovisuel fonctionne également par exonération fiscale, mais elle ne couvre que les projets cinématographiques ou télévisuels. Rouanet ne peut pas inclure de longs métrages, mais il englobe plusieurs autres aires culturelles.

Aldir Blanc, quant à lui, fonctionne grâce à des subventions mensuelles et non à un financement de projet. Les espaces culturels peuvent recevoir de 3 000 à 10 000 R$. Les travailleurs culturels, en revanche, avaient droit à trois versements de 600 R$.

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