Un homme qui a agressé une femme enceinte sera poursuivi pour meurtre de bébé

by Sally

Un homme qui a agressé une femme enceinte sera poursuivi pour meurtre de bébé
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La 6e formation de la Cour supérieure de justice a compris qu’il n’y avait pas bis in idem (double imputation pour le même comportement) dans le cas d’un homme accusé d’avoir causé la mort de son fils, après avoir frappé le ventre de la femme enceinte. Selon la décision, le comportement attribué à l’homme aurait généré non seulement des lésions corporelles de la mère, mais aussi, par voie de conséquence, la mort de l’enfant. Ainsi, l’analyse de l’infraction ne saurait se limiter aux dommages corporels, sous peine de nier la protection juridique au second résultat.

Condamné pour lésions corporelles avec accouchement accéléré et homicide aggravé, l’homme s’est associé à Habeas Corpus pour tenter d’arrêter l’action pénale qui se déroule contre lui.

L’enfant est décédé 20 jours après l’agression et deux jours après l’accouchement. L’homme est accusé d’avoir frappé le ventre de la femme avec un coup de poing, juste du côté où l’échographie a indiqué que se trouvait la tête du fœtus. Cependant, il affirme qu’il a été surpris par « quelqu’un sur son corps pendant qu’il dormait » et, dans son empressement à se débarrasser d’un agresseur présumé, il a fait tomber sa femme du lit.

Habeas Corpus a été formé contre la décision de la Cour de justice de Minas Gerais, qui a confirmé la décision d’accusation avec l’imputation des deux crimes.

Le prévenu se présente devant un jury populaire pour dommages corporels ayant entraîné l’accélération de la livraison (article 129, alinéa premier, alinéa IV du Code pénal), pour meurtre pour un motif futile et sans aucune possibilité pour la victime de se défendre ( article 121, paragraphe deux, points II et IV du Code pénal), outre le fait que le crime était contre l’enfant et le conjoint (articles 61, point II, lettre « e » du Code pénal) et parce qu’il a commis deux crimes ou plus avec une seule action (article 70).

Verrouillage de l’action
La défense a fait valoir dans Habeas Corpus que la conduite du défendeur est subsumée à des blessures corporelles avec accouchement accéléré par rapport à la mère, mais pas à un homicide dû au décès de l’enfant. C’est parce que l’infraction alléguée a été commise avant la naissance, de sorte que, si l’intention était de tuer le fœtus, le crime serait l’avortement et non le meurtre ; cependant, comme le bébé est né vivant, il ne s’agirait pas non plus d’une fausse couche.

Pour la défense, le comportement du prévenu serait puni en deux exemplaires, l’accélération de la livraison ayant déjà été considérée comme qualifiant le délit d’atteinte corporelle.

Selon le rapporteur de l’affaire au STJ, juge convoqué par Marilza Maynard, il n’y a aucune raison d’arrêter l’action pénale, car l’attribution faite dans la plainte ne serait pas erronée ou totalement dépourvue de preuves.

Résultat attendu
Le journaliste a jugé hors de propos le fait qu’au moment de l’action, le bébé se trouvait dans le ventre de la mère. Ce qu’il faut vérifier pour la définition du crime, selon le juge, c’est le résultat recherché. Dans l’action du prévenu, il serait possible d’identifier la prétendue intention de tuer, tant dans le crime d’avortement que dans le crime de meurtre.

Marilza Maynard a compris que, du fait que le crime a été consommé après la naissance, le cadre pénal doit être ajusté, comme cela se produirait dans le cas d’une tentative de meurtre dans laquelle, après l’agression, la victime est décédée, modifiant le délit pour la modalité consommée. Avec les informations du Service de Presse STJ.

HC 85 298

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