Parole de Sainte-Croix : Textes informatifs

by Jack

Parole de Sainte-Croix : Textes informatifs
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A l’époque de la domination hellénique (IIIe siècle av. J.-C.), la construction, qui préservait les formes de base du classicisme, atteignit le maximum de somptuosité. Des colonnes de chapiteaux richement ornés soutenaient des frises travaillées en relief d’une élégance et d’un savoir-faire inégalés.

TITIEN

Reconnu par ses contemporains comme « le soleil parmi les étoiles », 2 Titien est l’un des peintres italiens les plus polyvalents, également qualifié pour exécuter des portraits, des paysages (deux des sujets qui l’ont rendu célèbre), des scènes mythologiques ou des peintures à thème religieux. Il a eu une longue et vaste carrière, et son travail a traversé de nombreuses étapes différentes, au cours desquelles son style a changé si radicalement que certains critiques ont du mal à croire que les peintures de sa première étape et celles des dernières sont venues de la même main. En tout cas, l’ensemble de son œuvre se caractérise par l’utilisation de la couleur, vive et lumineuse, avec un coup de pinceau lâche et une délicatesse dans les modulations chromatiques sans précédent dans l’Histoire de l’Art occidental.

CHANTIER DE CONSTRUCTION

La carrière artistique de Titien fut très longue, avec une production magnifique, la plupart commandée. Chez ce peintre, le changement de statut produit à la Renaissance se vérifie parfaitement, passant d’artisans à artistes, socialement reconnus.

Le thème tizianesque est également large, il dépeint la classe dirigeante de son temps, reçoit des commandes des communautés religieuses et de la noblesse, peint des paysages, reflète le classicisme de la Renaissance et anticipe certaines qualités baroques. D’une manière générale, on peut diviser sa production picturale en trois thèmes principaux : la peinture religieuse, la scènes mythologiques et les Des photos. Ces catégories ne sont pas des compartiments étanches, car elles se sont entremêlées à de nombreuses reprises, comme les cas des portraits de personnages reconnaissables au sein de scènes mythologiques ou religieuses.

PEINTURE RELIGIEUSE

Son ensemble de peinture à thème religieux suffirait à lui seul à répandre sa réputation de bon peintre. LaHypothèse des Frari, par exemple, achevé autour de la trentaine d’années de l’auteur, est un véritable chef-d’œuvre dans lequel il apporte la nouveauté de joindre ses trois plans de composition différents au moyen d’une lumière très vive, avec laquelle il donne également à la scène plus de drame . Dans le Polyptyque d’Averoldi (Église des Saints Nazario et Celso de Brescia) a résolu un espace étroit en plaçant de grandes figures, sans donner une sensation d’étouffement. Son Christ s’inspire du Laocoon et de Saint Sébastien dans un « esclave » de Michel-Ange, c’est-à-dire dans des figures très classiques, auxquelles il ajoute un effet nocturne original interrompu par les premières lueurs de l’aube, avec lesquelles il parvient à réunir à nouveau deux plans : la terre et le ciel, dans une atmosphère de mystère tout à fait appropriée.

Ses compositions telles que Annonciation, la Douloureux vague Marie-Madeleine dont il fait plusieurs versions, elles passent aussitôt dans le répertoire d’autres peintres et sont constamment copiées.

Les donateurs d’œuvres religieuses ne se contentent plus à ce moment historique d’être présents dans les tableaux, mais ils veulent augmenter leur importance au sein des scènes et avec Titien ils réussissent. Les membres de la famille Pesaro, dans leur retable des Frari, sont peints aux mêmes dimensions et avec le même soin que les figures sacrées. Dans le Portrait votif de la famille Vendramin (National Gallery à Londres) déjà complètement en vedette dans le thème, dans lequel la seule chose sacrée est réduite à l’image de la Sainte Croix. Dans La gloire (Musée du Prado) commandé par Carlos V en 1551 et qui l’accompagna dans sa retraite à Yuste, plusieurs parents de l’empereur sont reconnus et même Titien occupant lui-même une place élevée à côté de la Sainte Trinité. Dans cette œuvre, le Titien, situé déjà au milieu du XVIe siècle, se rapproche en réalité très près de certaines notes de l’art baroque, du fait de la représentation des personnages en raccourcis hasardeux, mouvement, luminosité céleste et clair-obscur, le ciel ouvert sur le fond, réalisme et sens religieux fort tout à fait conforme à l’esprit de la Contre-Réforme (le Concile de Trente dura de 1542 à 1564), et ce sera une condition sine qua non pendant le baroque. Une mention spéciale mérite la peinture religieuse qu’il a traitée à la fin de sa vie, toutes liées au thème de la Passion du Christ. On observe non seulement l’évolution technique des mêmes sujets sacrés peints dans sa jeunesse et sa vieillesse, mais surtout la recherche de profondeur dans la vision religieuse. Les scènes deviennent plus crues et elles sont dépouillées de l’accessoire pour rester avec l’essence. En premier Mise au tombeau à partir de 1528 (Musée du Louvre) ses personnages dépeignent encore une certaine douceur de l’influence de Raphaël alors qu’au Mise au tombeau à partir de 1559 (Museo del Prado), le coin du sépulcre nous introduit violemment dans la scène, secoué par le corps déséquilibré du Christ et par les mouvements tragiques des protagonistes. En cela le paysage a disparu et les couleurs sont devenues plus acides.

Exemples notables

PEINTURE MYTHOLOGIQUE

Venise en tant que ville est née après la chute de l’Empire romain, elle manque donc de ruines et d’un passé « classique ». Les sources des peintres vénitiens ont donc toujours été des textes littéraires et Titien s’en est inspiré pour ses scènes mythologiques. La peinture classique avec des scènes mythologiques ou bucoliques est une part importante de son œuvre dans son ensemble et est présente depuis le début de sa carrière. C’était, entre les années 1517 et 1522, l’époque de ses grandes œuvres mythologiques commandées par Alphonse Ier d’Este pour la décoration de la soi-disant Chambre d’albâtre de son château de Ferrare. La série de bacchanales ils sont trois : L’Offrande à Vénus (Les Cupidons)et la bacchanales, à la fois au Musée du Prado et Bacchus et Ariane à la National Gallery de Londres. Ceux de Madrid s’inspirent d’Ovidio et Catulo et celui de Londres de Filostrato. Son art païen, fortement hédoniste, utilise les mythes classiques pour rendre la vie plus agréable et joyeuse. Ses Danae sont de belles femmes qui attendent au lit (Danaé (Titien, Saint-Pétersbourg)) et ses voluptueuses cibles nues courant dans la nature. Vénus apparaît à plusieurs reprises présidant à ses compositions, d’abord en simple déesse de l’amour accompagnée de Cupidon, puis la plupart du temps accompagnée d’un organiste et d’un chiot, atténuant le lyrisme de la scène. Les déesses sont généralement peintes allongées dans des intérieurs luxueux avec un fond ouvert où l’on peut voir un jardin bien entretenu. Au fil des ans, la signification ludique de ces peintures mythologiques se transforme en action et en drame, représentant également des punitions et des tragédies. Des exemples sont la série des « condamnés » commandée par Marie de Hongrie et le Punition de Marsyas (Kromeriz State Museum), où l’accent est mis sur la cruauté féroce du châtiment. De plus, la technique des couleurs diffuses et irisées ajoute plus de pathos à la représentation.

Exemples notables

PORTRAIT

En tant que portraitiste, Titien est devenu célèbre dès sa jeunesse. Ce genre pictural, auquel il consacre l’essentiel de sa production, est celui qui lui ouvre les portes de l’aristocratie européenne.

D’après Harold E. Wethey, critique très sévère, il existe à ce jour cent dix-sept portraits du Titien 13. Autant lui ont été attribués par les historiens, auxquels il faut ajouter les trente-cinq dont le des témoignages documentaires parlent et ils se sont perdus. Vasari, qui n’était pas très doué pour l’art vénitien, le considérait comme un « le plus excellent peintre dans cette partie (de l’art) ».5 Il faut garder à l’esprit les portraits quattrocentistes de Bellini et ceux de Giorgione, plus lyriques, pour comprendre la révolution que le style de Titien a opérée dans le portrait. Le peintre entendait, en plus de refléter de manière crédible l’apparence physique de ses modèles, saisir leurs conditions sociales et, surtout, leurs valeurs morales. Un nouveau rapport entre la figure et l’espace l’a aidé à donner un contenu à l’image statique. A Venise, le type de portrait habituel était le buste, plus approprié pour décorer l’intérieur des maisons. Les portraits vénitiens avaient généralement un fond neutre ou avec un élément faisant allusion au dépeint. Titien a utilisé ces mêmes modèles et a utilisé surtout celui qui place la figure avec un paysage en arrière-plan. Dès sa jeunesse, le Arioste Oui La Schiavona (Galerie nationale de Londres), Fernando Alvarez de Tolède (Palacio de Liria à Madrid), entre ceux d’origine neutre, et celui de la duchesse Eleonora Gonzague (Galerie des Offices), Paul III (Musée de Capodimonte) e Isabelle de Portugal et d’Aragon (Museo del Prado), parmi le paysage en arrière-plan.

Une autre de ses innovations est l’utilisation du portrait en pied. Les exemples les plus remarquables sont les portraits des monarques Carlos I et Felipe II, peints de cette manière à plusieurs reprises, debout ou assis. Les portraits ne cherchent pas seulement à refléter le symbole d’État que ces personnalités royales incarnent ; Titien a également ajouté des expressions de proximité humaine.

Les portraits d’enfants sont curieux, car en dehors des représentations religieuses il est vraiment rare d’en trouver. Titien les fit apparaître plusieurs fois en accompagnant leurs parents (comme dans le Portrait d’une dame et sa fille) .14 Il y a même un portrait avec une fille comme seule protagoniste : Clarisa Strozzi (Berlin State Museum), où il apparaît grandeur nature occupant le centre de la composition avec son chiot et un paysage en arrière-plan.

Exemples notables

DONATELLO

le Marbre David pour la cathédrale de Santa María del Fiore à Florence, fut sa première œuvre documentée entre 1444 et 1446. Dans les années suivantes, il réalisa de nombreuses œuvres en marbre, terre cuite, bronze et bois pour divers mécènes et villes. Il revint à Florence en 1459 avec la commande de modeler des plaques de bronze pour la basilique de San Lorenzo et lors de son élaboration il mourut en décembre 1466.1

Premiers emplois [editar]

le petit prophète Réalisé pour l’extérieur de la Puerta de la Mandorla dans la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence, il est considéré comme l’une des premières œuvres réalisées par Donatello. Cependant, il existe une controverse quant à son attribution, outre les différences stylistiques entre les deux figures du petits prophètes, ce qui peut être dû à l’inexpérience de la jeunesse de l’artiste, également à l’apparence d’œuvres similaires de Nanni di Banco. Aujourd’hui, le prophète de gauche est attribué en grande partie à Donatello, sur la base de comparaisons avec d’autres œuvres de la même période, comme le David en marbre. Le fait que l’autre statue soit probablement l’œuvre de Nanni di Banco, n’est pas incompatible avec les documents du …

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